La vie déroule son long fleuve tranquille dans le quartier populaire mais pas si tranquille des « Belles rebelles ». Privé de l’intrépide Tina, le duo Bibi et Jamie ne chôment pas dans son perpétuel combat contre les injustices sociales. Ce qui ne manque pas de leur attirer des ennuis. Surtout lorsque le voisin Babaladji et ses deux encombrantes épouses, Sita et Hadja, s’en mêlent. Heureusement que Yaaba, la grand-mère peu orthodoxe, est là pour apporter sa dose de sagesse, ainsi que les deux grands frères du quartier, Ali Ponré 1er et le Chinois, pour leur secours en cas de besoin. Sauf quand ils sont eux-mêmes en cause.

Le magistrat intègre Samuel Mory trouve la mort dans un accident de la circulation. Une thèse qui ne fait pas l’unanimité. Pour ses collègues et surtout sa veuve Adji, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un assassinat maquillé. Peu convaincue des résultats de l’enquête officielle et de l’autopsie, et aidée par un jeune journaliste téméraire, Adji Mory va se lancer, au péril de sa vie, dans la quête de la vérité sur les circonstances de la mort de son époux Sam Mory.

Quelle idée séduisante pour ces trois amis d’organiser une virée extraconjugale hors de Ouagadougou avec leurs maîtresses respectives. Une mission bidon à Abidjan est l’alibi parfait. Mais quel cauchemar lorsque l’avion dans lequel ils sont supposés avoir embarqués se crash. Comment revenir en arrière, sachant que les familles sont déjà en deuil ? Une escapade désastreuse pour ces 3 lascars pour qui "revenir à la vie" devient une obsession, au grand dam des tchiza, ces amantes désabusées.

Modibo, chef de l’administration chargé des concours et diplômes de l’Éducation Nationale du Burkina Faso, s’apprête à prendre une retraite bien méritée, lorsqu’une délégation de son village natal débarque à l’improviste dans sa maison.

Afrique de l’ouest. XIIe siècle. Dans la forêt, une mystérieuse cavalière ère sans destination. A cette époque, les femmes ne montent pas à cheval.

C’est l’histoire de David, élégant entrepreneur quinquagénaire qui aime à mêler l’utile à l’agréable. Une mission de travail devient très vite l’occasion d’une virée avec sa maîtresse.

Loin des comédies et autres thrillers habituels, « Le Foulard noir » est une fiction inspirée des mutineries qui ont secoué le Faso en début 2011. C’est encore tout frais. Donc délicat. Donc sensible. Une fiction qui sert de prétexte pour mettre en scène des situations choquantes qui ont réellement eu lieu. Des faits que nous n’aurions pas crus possible au Burkina d’aujourd’hui. Des actes qui nous ont tous blessés dans l’image que nous nous faisions – et que nous nous faisons toujours – de l’intégrité burkinabè. Choquer pour sensibiliser, montrer pour panser. Mettre les choses à nu, pour s’obliger à se mirer dans toute ‘’notre laideur’’ et réfléchir ensemble. Pour bien faire admettre aux auteurs qu’ils se sont auto-flagellés, bien faire comprendre aux victimes directes et indirectes que la nation sait et pleure. En silence. Des militaires mutins qui violent sans le savoir la femme d’un autre militaire, c’est la soldatesque face à elle-même. Un militaire à la retraite qui devise avec des soldats en activité, c’est mettre les miliaires face à leurs responsabilités devant l’histoire. C’est aider la jeune génération de la Grande muette à grandir, à élever son niveau de conscience civique pour que, plus jamais, le Burkina Faso ne soit le théâtre d’actes aussi peu honorables. Quand on crache en l’air, on se crache soi-même dessus… Créer une émotion collective dans une salle de cinéma, c’est partager, communier et essayer d’en sortir ensemble, grandis.

Deux amoureux, Julie et Roméo, décident de vivre ensemble. Mais un obstacle se dresse : un incident familial très lointain oppose les deux familles. Lors de la réunion de famille, un quiproquo malheureux engendre le drame : Roméo apprend que Julie s’est donnée la mort et se suicide à son tour. Inconsolable, Julie va se réfugier au village, chez son oncle Matao, détenteur de pouvoirs mystiques lui permettant – grâce à la foudre – de déplacer des objets d’un endroit à un autre, d’un moment à l’autre. Pour Julie, c’est l’occasion de tenter une expérience : remonter le temps d’une semaine afin d’empêcher son bien-aimé de mettre un terme à sa vie. Mais, Matao va-t-il accepter d’user de sa magie noire pour tenter cette expérience inédite et dangereuse : voyager dans le temps ?

Un lion fait des ravages, décimant le bétail. De plus, des hommes disparaissent. La peur s’installe. Devant l’immobilisme du chef du village, un jeune pasteur, Samba, décide d’aller seul à la traque au lion. Mais n’est pas chasseur de lion qui veut. Samba se fait surprendre par le fauve. Malgré son courage, le lion a le dessus. Un jeune chasseur survient à temps et réussit à tuer le lion. Samba est sauf, mais pas son honneur. Il veut ramener la queue au village comme preuve de la mort du fauve, mais Tanko s’y oppose. C’est son trophée et il repart avec. Cependant, malgré la mort du lion, les gens continuent de disparaître. Une nuit, Samba découvre fortuitement que Kouta, le conseiller du Chef, est mêlé à un trafic d’esclaves. Il confie ce secret à Tanko qui se trouve être le fils héritier du Chef, dont Kouta convoite le trône. Ce dernier fait enlever Tanko et le livre aux esclavagistes…

Le comptable de Sam a vidé son compte bancaire et son coffre-fort avant de s’enfuir. Ruiné et furieux, Sam-le-caïd cherche à se refaire une santé financière. Il décide de racketter Georges, l’obligeant à lui céder son casino. Celui-ci demande conseil à Malam, un commerçant sénégalais manchot. Ce dernier lui explique que c’est Sam qui lui a coupé le bras pour un contentieux… La jeune et jolie Fatim vient d’obtenir son Bac et cherche du boulot pour payer ses études supérieures. Une amie qui travaille au casino la présente à Kader, le gérant. Fatim est engagée. Entre Kader et Fatim, c’est le coup de foudre… Un soir, Kader surprend son boss essayant d’abuser de Fatim. Il assomme Sam et s’enfuit avec sa belle. Quand le gangster reprend ses esprits, il n’a qu’une idée : dessouder Kader…

Un jeune marabout, Habib, débarque dans la capitale avec son épouse Nafi. Un parent du village, Sibiri les héberge provisoirement. Une collègue de ce dernier fait l’objet de harcèlement sexuel de la part d’un supérieur. Habib aide la jeune femme à se tirer d’embarras. Ensuite, c’est le mari d’une autre collègue qui a de gros soucis professionnels. Là aussi, Habib intervient avec succès. Puis, c’est la mère d’un haut fonctionnaire de l’État qui est malade, condamnée. Avec Habib, le miracle se produit. Petit à petit, la réputation du marabout fait le tour des cercles privés de la capitale, jusqu’au jour où Habib rencontre le… Président de la République.Habib entre ainsi dans le cercle des mogo-puissants, les dignitaires influents de la République. Grâce aux rêves prémonitoires de son épouse, Habib sauve la vie du chef de l’État. Ce qui le met en conflit ouvert avec la première Dame et son marabout attitré, le puissant marabout sénégalais Cheick Mamba Sène…

Tom rentre d’exil. Dans son village natal, rien n’est plus comme avant depuis la mort de son père. Étant le seul garçon vivant de son défunt père, le devoir lui incombait de reprendre les «affaires familiales» en main. Jadis paisible hameau de paysans agriculteurs et éleveurs, le village est devenu un véritable décor de Far West car un site aurifère avait poussé là, installant son cortège d’aventuriers sans foi ni loi. Paco, homme sans scrupule qui règne en maître absolu, est le puissant patron du site. Il prélève une dîme sur chaque pépite d’or, sous l’œil complice du commissaire de police qui se fait appeler Shérif. L’insécurité est la seule chose garantie dans ce décor de poussière d’or. Tom veut reprendre le champ hérité de son père pour une exploitation cotonnière. Le hic, c’est là qu’a poussé le site d’or. Face à ce spectacle chaotique, Tom veut abandonner et repartir à l’aventure. Mais peut-il se résoudre à abandonner une seconde fois ses racines ? Poussé par son amour naissant pour Sissi, animatrice anti-Sida pour le compte d’une ONG, Tom décide finalement de rester et d’affronter ce monde de voyous.

Quand un leader des droits de l’homme meurt carbonisé, quand le chef d’État-major général des Armées attise le feu et pousse la population à manifester pour justifier son putsch, le procureur de la République est désemparé. Surtout quand la junte le révoque pour insubordination. Que peut faire alors ce civil légaliste, avec une poignée d’amis et sans armes, pour déjouer le plan machiavélique du général Karanga ?

Lorsque les deux acolytes Marco et Polo dérobent un cartable à un automobiliste à un feu rouge, ils ignorent qu’ils viennent de mettre le doigt dans un engrenage qui va coûter la vie à l’un d’eux Dès lors commence pour le survivant une fuite éperdue que même l’implication de la police n’arrive pas à enrayer. Au cours de cette aventure mouvementée, Marco découvre l’amour sous les traits de la belle Eva. Une aubaine pour le tueur froid qu’il a aux trousses ; ayant perdu les traces de Marco, il se résout à enlever Eva…

En faisant du stop, Sofia rencontre Bil, un jeune musicien qui va tenter sa chance en ville. Bil trouve du travail dans un resto chic. Sofia vient le chercher le soir et surprend la patronne en train d’embrasser son ami. Sofia décide de rompre leur liaison. Bil disparaît de sa vie, mais Sofia reste triste. Sa sœur Nadia tente de la convaincre d’aller à sa recherche. Cette quête va mener la belle Sofia à Bobo-Dioulasso où elle rencontre Balla, riche et peu scrupuleux, qui la séduit. Nadia est malade et doit être opérée du cœur. Balla s’engage à prendre les frais en charge. Un soir, alors que Sofia est au bras de Balla dans le resto de ce dernier où joue un orchestre, elle aperçoit Bil sur scène…

Quelle idée séduisante pour ces trois amis d’organiser une virée extraconjugale hors de Ouagadougou avec leurs maîtresses respectives. Une mission bidon à Abidjan est l’alibi parfait. Mais quel cauchemar lorsque l’avion dans lequel ils sont supposés avoir embarqués se crash. Comment revenir en arrière, sachant que les familles sont déjà en deuil ? Une escapade désastreuse pour ces 3 lascars pour qui "revenir à la vie" devient une obsession, au grand dam des tchiza, ces amantes désabusées.