L’Ambassade du Burkina Faso à Paris organise une projection de films africains le samedi 24 juin à partir de 14H00 au 159, bd Haussmann 75008 Paris. Entrée libre !
14h00 : L’or des Younga, de Boubakar Diallo (Burkina Faso)
Tom rentre d’exil. Dans son village natal, rien n’est plus comme avant depuis la mort de son père. Étant le seul garçon vivant de son défunt père, il lui incombe de reprendre les « affaires familiales » en main. Jadis paisible hameau de paysans agriculteurs et éleveurs, le village est devenu un véritable décor de Far West car un site aurifère a poussé là, installant son cortège d’aventuriers sans foi ni loi…
15h50 : La reconnaissance, de Didier Bergounhoux et Claude Hivernon (France)
Ce documentaire propose de découvrir la vie d’anciens combattants de l’armée d’Afrique Française qui vivent actuellement au Burkina Faso, à Bobo-Dioulasso et Ouagadougou. Ils témoignent de ce qu’ils ont vécu durant la Seconde Guerre Mondiale, les guerres d’Algérie et d’Indochine. Appelés ou volontaires ayant participé aux conflits de la France, ils sont maintenant des hommes oubliés. Isolés et en attente de reconnaissance.
17h00 : Moolaade de Ousmane Sembene (Sénégal)
À quelques jours de la cérémonie de la Salinde, au cours de laquelle toutes les fillettes du village âgées de 5 à 10 ans sont excisées, six d’entre elles s’enfuient pour échapper à l’opération. Quatre se réfugient chez Collé Bardos, une femme de leur village, farouche adversaire de cette pratique qui, sept ans auparavant, a refusé de laisser exciser sa fille Amatsou. Les mères de fugitives et les prêtresses chargées de l’excision font le siège de la maison de Collé et réclament leurs enfants, mais Collé refuse…
19H15 : Bal poussière, de Henri DUPARC (Côte d’Ivoire)
Demi-Dieu, riche paysan d’un village de Côte d’Ivoire, possède cinq femmes. Il décide d’en épouser une sixième. Ainsi, il en aura une pour chaque jour de la semaine ; le dimanche, il se reposera et récompensera celle qui se sera le mieux comportée. Mais avec Binta, la nouvelle épouse, fille moderne et délurée, les conflits ne tardent pas à éclater…